Georges ROBBE, l'un des fusillés du groupe Michel
Publié le 14 Février 2024
Georges, Maurice, ROBBE est né le 6 avril 1922 à Friville-Escarbotin. Fils d’Alfred ROBBE, ancien boulanger, et d’Antonia (née CARON), ménagère, Georges ROBBE, célibataire, résidait 10 rue Parmentier à Rosières-en-Santerre (Somme).10 rue de Parmentier et travaillait comme ouvrier électricien.
En contact avec un électricien d'Amiens, il rejoint en décembre 1942 le groupe "Michel" (pseudonyme de son chef de section Jules Bridoux) membre des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) avec pour pseudonyme "André". Il participe à de nombreux sabotages de voies ferrées. C'est en revenant d'une mission le 21 avril 1943 qu'il est arrêté dans un café d'Amiens sur dénonciation. Interné à la prison d’Amiens, Georges ROBBE fut déféré le 2 juillet 1943 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville, et condamné à mort pour actes de franc-tireur et terrorisme. Un peloton d’exécution allemand le fusilla le 2 août 1943 dans la citadelle d’Amiens, à 6 h 34. Son corps fut reconnu le 11 septembre 1944.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée. Il a été homologué FFI et IR (interné résistant).
Il reçut à titre posthume la croix de guerre avec étoile d’argent et la carte de combattant volontaire de la Résistance.
Voir la fiche dans le dictionnaire biographique Le Maitron où est retranscrite sa dernière lettre.