Publié le 10 Janvier 2024

Les objectifs de l'association  Centre de Mémoire et d’Histoire-Somme-Résistance et Déportation

L’association « Centre de Mémoire et d’Histoire-Somme-Résistance et Déportation » s’est fixée un double objectif :

– honorer la mémoire des hommes et des femmes qui, dans le département de la Somme, se sont engagés dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, au prix, parfois de leurs vies.

– faire connaître les formes d’actions nées du refus de la défaite française de 1940 et de l’occupation nazie.

Fort de ces deux objectifs, l’association a la volonté de créer un bâtiment pouvant accueillir le public au lieu-dit «le poteau des fusillés» qui se situe au pied de la citadelle d’Amiens.

Un logo chargé de sens 

  • Le Drapeau « bleu, blanc, rouge » symbolise la reconnaissance de la Nation et l’importance du devoir de mémoire.

  • Le poteau nous rappelle un des deux poteaux devant lesquels ont été fusillés 35 Résistants à la Citadelle d’Amiens.

  • Le « R » en barbelé, R comme Résistance et les barbelés qui entouraient les camps de concentration et d’extermination.

  • Sur la droite : la liste des charniers et lieux de fusillés dans la Somme.

  • Le contour du département de la Somme parce que notre Association se veut départementale.

  Alain Démarquet

Composition du CA de l'association

Anatolie  MUKAMUSONI
Présidente

Jackie  FUSILLIER
François  SIREL
Vices-Présidents

Maryse  CONFRERE
Martine DIZY
Myriam CAPPE
Secrétaires

Annick SAGUEZ
Trésorière

Robert DESAEGHER
Annick DELATTRE
Gérard COZETTE
Marie-Josée DEBEAUVAIS
Françoise FUSILLIER
Jean Marie LAOUT
Michel DELEPINE
Membres

Pour suivre l'actualité de l'association :

sur son compte Facebook

Pour nous écrire :

Association Centre de Mémoire et d'Histoire- Somme- Résistance et Déportation
17 Allée du Colonel Joron
80480 Pont-de-Metz

Pour joindre  la présidente de l'association, Anatolie MUKAMUSONI :

centredememoire80@gmail.com
06.73.35.51.99

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Publié le 11 Février 2025

Par décret présidentiel du 30 septembre 2024, la médaille de la Résistance a été attribuée à titre posthume au lieutenant Marcel Martin mort pour la France le 2 septembre 1944, dans le parc du château de Cagny (Somme).

Son petit-fils, monsieur Thierry Martin, membre de notre association, s’est rendu le 9 février 2005 à la cérémonie officielle célébrant le 82e anniversaire de la création de la médaille de la Résistance française. Il s’est vu remettre par Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et président de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française, le diplôme et la médaille de la Résistance décernée au lieutenant Marcel Martin.

Marcel Martin, originaire de Citernes (Somme)  réside avec son épouse et ses trois enfants 111 chaussée Jules-Ferry, à Amiens. il travaille comme ouvrier au dépôt SNCF de Longueau, Il entre dans la résistance en 1942 avec pour pseudo « Bernard ». Au sein de la 4eme compagnie du groupement F.T.P.F. il participe avec le grade de lieutenant aux combats de la libération et fut tué par une balle en pleine tête à l’âge de 30 ans.

Ses obsèques  se déroulent  le mardi 5 septembre 1944. au cimetière de Saint Acheul à Amiens. Son cercueil est recouvert du drapeau tricolore, sur la couronne de fleurs parmi d’autres fleurs on peut lire « Mort au champ d’honneur ». Les soldats britanniques alors présents rendent les honneurs à celui qui ést qualifié de "chef de la résistance Cagny-Saint Fuscien".

La Picardie nouvelle n°7 du 7 septembre 1944

Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 des chemins de fer du Nord en gare de Longueau ainsi que sur la stèle commémorative sur son lieu de travail, le dépôt SNCF de Longueau.

Wikimedia Commons by BB 22385, CC-BY-SA 4.0

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Publié le 11 Février 2025

Comment un voyage à Buchenwald met des élèves germanistes du lycée Utrillo de Stains sur les traces de Michel Boitel, ouvrier amiénois et camarade de déportation de Stéphane Hessel.

Encadrés par leur professeure d’allemand, Pauline Blanchet, une vingtaine d’élèves de terminale ont mené un travail de recherche pendant l’année scolaire 2022-2023 sur le camp de Buchenwald à travers les témoignages des proches de ceux qui ont été déportés et en se déplaçant pour visiter le camp et son mémorial.

Pauline Blanchet connaissant la famille de Stéphane Hessel, les élèves se sont intéressés au sort de ce dernier alors condamné à mort qui dut sa survie au fait qu’il ait pu prendre l’identité de Michel Boitel  qui venait de décéder.

Leur travail a pris la forme d’un documentaire sonore avec l’aide de la réalisatrice Claire Latxague : six épisodes sur la quête des élèves auprès des descendants de survivants des camps de Buchenwald et de Ravensbrück sur la transmission de cette histoire au sein de leurs familles

Il s’agit d’une série en 6 épisodes à travers lesquels on suit les élèves sur les traces des descendants de survivants des camps de Buchenwald et de Ravensbrück pour les interroger, sur la transmission de cette histoire au sein de leurs familles, quand ils étaient eux-mêmes enfants ou adolescents et ensuite devenir eux-mêmes passeurs de mémoire en s’engageant aux côtés d’Anne Hessel, la fille de Stéphane Hessel dans une quête pour restaurer la mémoire de Michel Boitel jusqu’à l’inauguration d’une plaque à Amiens sur les murs de l’école qu’il fréquenta.

Les six épisodes peuvent être écoutés sur les principales plate-formes : amazon music, apple, spotify, souncloud.

Ce podcast a été primé au festival Passeurs d’Histoire organisé par le Mémorial de Verdun.

*

 Pour lire le témoignage de Pauline Blanchet.


 

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Publié dans #Projets scolaires

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Publié le 18 Décembre 2024

Chaque année la ville d'Amiens organise les Trophées Saint-Martin pour saluer l'engagement des personnes impliquées dans des actions solidaires et citoyennes.

Quatre catégories sont retenues : solidarité, bien vivre ensemble, citoyenneté et associations.

Un jury, composé de membres d'associations, des lauréats de la session 2023 et de citoyens engagés, a désigné les lauréats pour 2024  parmi  25 personnes, toutes catégories confondues.

Notre présidente Anatolie Mukamusoni, a été désignée lauréate dans la catégorie Citoyenneté pour avoir porté le projet de parcours sur l’Occupation à Amiens, lauréat du budget participatif 2022.

C'est la reconnaissance  de son travail inlassable dans la transmission de la mémoire des heures noires de la Seconde Guerre mondiale, d'abord au collège Rosa Parks d’Etouvie, comme professeure d'histoire-géographie et aujourd'hui  comme présidente du Centre de Mémoire et d’Histoire-Somme-Résistance qui a pour but, rappelons-le, la création d'un lieu d'accueil permanent au poteau des fusillés, au pied de la citadelle d'Amiens.

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Publié le 4 Décembre 2024

Le projet de l'association "Centre de Mémoire et d'Histoire-Somme-Résistance et Déportation

a été retenu parmi les 15 lauréats du budget participatif de la ville d'Amiens.

Le premier projet primé en 2022 portait sur six bornes relatant des faits de l'histoire d'Amiens

sous l'occupation, elles ont été posées avant tout en centre-ville. Le nouveau projet primé  en

2024 permettra d'élargir le périmètre couvert et de mettre en avant d'autres lieux et faits de

Résistance.

Le  projet présenté en 2023 et retenu par les Amiénois  permettra de raconter l'histoire de la

citadelle d'Amiens pendant les années noires.

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Publié le 28 Novembre 2024

En 2021, L’association Le Forestel a édité le livre Liomer 1939-1945, un village à l’heure allemande.

 

 

Cette publication est due à Jean-Paul Baronnet et Michel Hubaut qui souhaitaient en premier lieu expliquer ce qui s’était passé le 17 août 1944 quand les habitants furent conduits de force sur la place de la mairie par les soldats allemands, vraisemblablement des SS. qui n’avaient pas hésité à tuer les villageois qui avaient tenté de fuir. Les Liomérois n’avaient dû alors leur salut qu’à l’intervention de l’abbé Michel Lyonneau, venu célébrer la messe, qui négocia leur libération auprès d’un officier de la Gestapo.

Pendant deux ans Jean-Paul Baronnet et Michel Hubaut ont recueilli les témoignages des derniers survivants et collecté des documents inédits comme l’enregistrement d’une conférence donnée par l’Abbé Michel Lyonneau aux élèves de 3e du collège de Beaucamps-le-Vieux. Des recherches à la mairie de Liomer et aux Archives départementales, leur ont permis de mieux connaître ce qui s’était passé ce jour-là. Par contre, le motif de l’intervention des Allemands n’est pas connu. Recherchaient-ils des résistants alors très actifs ? Voulaient-ils mener une action de représailles ? La question reste posée.

Les auteurs ne se sont pas arrêtés à cette seule date. Afin de replacer cette journée dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, ils racontent la vie de Liomer sous l’occupation, les relations entre les habitants et les Allemands, entre joies et drames.

Grâce au Crédit agricole et à la mairie de Liomer, le livre est diffusé gratuitement. Pour se le procurer (avec la possibilité de faire un don à l’association), contacter le 06 71 70 21 22

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Publié dans #A lire, à découvrir

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Publié le 26 Octobre 2024

Dans le cadre du budget participatif 2024 de la ville d'Amiens, l'association Centre de Mémoire et d'Histoire-Somme Résistance et Déportation a vu, pour la troisième fois, son projet retenu pour être soumis au vote des Amiénois et de tous ceux qui soutiennent nos actions.

Il s'agit de prolonger en vélo le parcours Chemins d’histoire dans la ville d’Amiens occupée qui, retenu au budget participatif 2022, va être inauguré en décembre 2024 en centre ville.

L'objectif est de créer  8 nouvelles bornes sur des lieux marquants :
- la prison d’Amiens,  
- le pont Beauvillé,
- la maison de Jeanne Vignon, rue  Vulfran Warmé
- le siège de la « Gestapo » rue Jeanne d’Arc,
- le 10 rue des Quatre Lemaire,
- la gare Saint Roch,
- le croisement de la place Léon Gontier et de la rue Jean Catelas,
- la Préfecture.

                                                   Comment voter ?
Le vote se déroule sur Internet. A la page : https://jeparticipe.amiens.fr cliquez sur « budget-participatif 2024» pour faire apparaître « budget participatif 2024 ».  Sur le bandeau, cliquez sur « vote » pour connaître les 38 projets retenus.
                          Vous devez voter obligatoirement pour 4 projets.
Un fois le premier projet choisi, il vous sera demandé votre numéro de téléphone portable pour recevoir ensuite par SMS un code de vérification à compléter sur le site. Vous pourrez alors terminer de choisir les trois autres projets.

Les résultats seront proclamés le 4 décembre 2024. Nous comptons sur vous pour soutenir notre projet parmi les quatre que vous allez retenir.

Vous trouverez ci-dessous un rappel des démarches à suivre.

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Publié dans #Actualité

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Publié le 17 Septembre 2024

Dans le cadre du cycle de conférences "les Archives se racontent" organisé par les Archives municipales et communautaires d'Amiens, s'est tenue le 16 septembre 2024 une intervention sur les 80 ans de la libération d'Amiens par François Sirel de notre association.

31 août 1944, la Libération d’Amiens, de la joie au désenchantement

27 mai 1944 - 11 avril 1945

Vous trouverez ci-dessous le résumé de la conférence et le support utilisé téléchargeable en deux parties.

Le cauchemar des 50 mois d’occupation s’est terminé brusquement. Ce titre de L’Oise Libérée pourrait être repris pour la ville d’Amiens qui est libérée le 31 août 1944 en moins d’une journée. Comme pour Beauvais et les autres villes de la région, ce n’est pas le résultat d’une insurrection populaire à l’image de Paris accueillant le général de Gaulle le 25 août mais celui d’une action concertée entre les forces britanniques et les résistants regroupés au sein des Forces françaises de l’intérieur.
La 2e division blindée britannique a pour objectif principal de franchir la Somme et de foncer au plus vite vers le Nord de la France et la Belgique tandis que, pour la Résistance, l’important est de chasser l’occupant et de s’emparer des lieux de pouvoir.
Si des troupes allemandes ont commencé à quitter Amiens, les forces restantes s’apprêtent à détruire tous les ponts afin de retarder l’offensive alliée. Aussi les combats les plus meurtriers vont se concentrer sur deux points de passage restés intacts, le plus important étant le pont Beauvillé, le second étant les ponts de Montières.

Pour les Amiénois c’est un sentiment mêlé de joie et de surprise en voyant l’occupant chassé de la ville si vite. Pendant quatre ans ils ont vécu à l’heure allemande avec un centre-ville dévasté, soumis à une occupation militaire synonyme de réquisitions et de privations. Les derniers mois, les habitants vivent au rythme des alertes. Car, en prévision du débarquement de Normandie, les gares de triage et les voies ferroviaires sont systématiquement bombardées avec pour objectif la paralysie totale du trafic au nord de la Loire. Au cours de ces « années noires », une minorité d’hommes et de femmes aux appartenances sociales ou politiques diverses s’est engagée dans la Résistance malgré les risques encourus. A l’image du Conseil national de la Résistance, elle se présente unie, à la veille du débarquement, avec la constitution du comité départemental de libération et d'un état major militaire des Forces françaises de l’Intérieur.

La joie ne dure qu’un temps. Elle est vite ternie par la découverte progressive des charniers où les Allemands ont enterré des résistants exécutés. Commence également une attente qui dure près de huit mois avant le retour des soldats prisonniers et des déportés lorsque ces derniers sont encore vivants. La libération ne signifie pas non plus un retour à la normale : les Amiénois continuent à avoir faim et froid et s’indignent de la lenteur de la justice contre les collaborateurs  qui fixe un cadre légal après les règlements de compte et les vengeances des  premiers jours de la libération. Même si la relève administrative locale a été minutieusement préparée, la ville n’a pas les moyens d’entreprendre les travaux de reconstruction.  La visite du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, le 11 août 1945 vient à peine panser les plaies.

 

Première partie du diaporama 31 août 1944, la Libération d’Amiens, de la joie au désenchantement.

Seconde partie du diaporama 31 août 1944, la Libération d’Amiens, de la joie au désenchantement.

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Publié dans #Conférences

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Publié le 13 Août 2024

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Publié le 2 Août 2024

Depuis 2011, le square situé au début de la rue Octave Tierce rappelle par son nom  la rafle de tous les Juifs français ou non encore présents dans le département. Sur Amiens  21 personnes furent arrêtées le 4 janvier 1944  ainsi que la famille Wanjberg à Rosières-en-Santerre et Jeanne  Rakhowitz et sa fille Ginette à  Bouquemaison.

Les personnes arrêtées furent  regroupées dans les locaux de la gendarmerie, rue des Jacobins puis acheminées au camp de Drancy par le train de 20 h 30.

A la gare d’Amiens, Rachel Douchbak réussit à s’échapper grâce à l’aide d’un cheminot.  4 amiénois arrêtés restèrent détenus à Drancy, parce que reconnus aryens ou conjoint d'aryen. Les autres furent déportés à Auschwitz-Birkenau, le 20 janvier 1944 par le convoi n° 66. Rachel Hubault le fut par le convoi n° 67 du 3 février.

Lucien Aaron, 64 ans
Georg Hirsch, 9 ans et demi
Rachel Hubault , née Zimann, 44 ans
Dvoira Kasmine, née Sobol, 41 ans
Ferdinand Lazard, 73 ans
Berthe Lazard, née Dreyfus, 62 ans
Louise  Levy née Wymphen, 69 ans
Léon Louria, 62 ans
Renée Ponthieu, née Louria, 22 ans,
rentrée à Amiens en mai 1945
Fernande Rakhowitz, 55 ans
Ginette Rakhowitz, 21 ans

   Extrait du Courrier Picard, 10 janvier 2016                                                                

Cécile Redlich, 14 ans                                     Benjamin Weiller, 77 ans

Raymond Schulhof, 56 ans                             Marcel Weiller, 50 ans
Fleurette Schulhof, née Levy, 43 ans              Benjamin Weinberg, 42 ans
Rachel  Sobol  née Aizenchtein                      Asia Weinberg, 37 ans
Gaston Vilar, 63 ans                                       Jean-Louis Weinberg, 7 ans

A cette liste, s’ajoutent les personnes arrêtées sur la côte picarde :
Mordechai Behar, 53 ans (Mers-les-Bains)
Victoria Behar née Fuentes, 44 ans (Mers-les-Bains)
Léa Behar, 14 ans (Mers-les-Bains)
Armand Dreyfus, 69 ans (Cayeux-sur-Mer)
Fanny Dreyfus, 55 ans (Cayeux-sur-Mer)

Gaston Villar et  Clémence Villar née Guinchard (Ault) furent internés à Drancy

Pour plus de précisions : la page wikipédia consacrée à la rafle du 4 janvier 1944 et le site de David Lee Rosenberg

Pour connaître l’histoire de Georg Hirsch

En 1940 96 Juifs sont recensés en 1940 dans le département de la Somme.  En 1942, il en reste  42 personnes  qui doivent porter l’étoile jaune après enregistrement auprès du commissariat. Sur ce nombre  27 ont été arrêtées, déportées et ont péri à Auschwitz.

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